Blocuons la France pour contrer le plan Macron-Bayrou ! Pour un gouvernement ouvrier et populaire !

Par Le Marx France. Paris
Ce 10 septembre 2025, bloquons toute la France pour faire échouer le plan d'austérité Macron-Bayrou ! Le gouvernement veut nous faire croire, à nous, travailleurs et citoyens français, que ce plan vise à « assainir l'économie » ou à « réduire le déficit ». C'est faux ! Le plan d'austérité de 44 millions d'euros du gouvernement Macron-Bayrou sert l'oligarchie du 1 % qui domine l'Europe et la France. C'est le plan des banquiers, de BNP Paribas, de la Société Générale et du Crédit Agricole. Nous devons bloquer toutes les villes et routes de France, occuper les usines, les commerces et les établissements, comme point de départ d'une grève générale pour imposer un gouvernement ouvrier et populaire doté d'un plan d'urgence au service des plus pauvres et des plus vulnérables !
L'Europe coule et Macron-Bayrou viennent à son secours
Le 10 septembre, il faut « tout bloquer » pour faire échouer le plan Macron-Bayrou, un plan de PDG d'entreprises et de banquiers milliardaires. L'Europe capitaliste s'enfonce dans la crise parce que de grandes entreprises comme Deutsche Bank, BNP Paribas, le Groupe Bruxelles et le Grupo Sabadell sont des parasites qui sucent le sang de millions de travailleurs européens pour préserver leurs fortunes, leurs yachts, leurs palais, leurs villas et leurs flottes de voitures de luxe. Ils veulent que nous payions la facture du sauvetage du Crédit Suisse, fusionné avec UBS, des manigances et des escroqueries de l'Union européenne (UE), de Christine Lagarde et de sa Banque centrale européenne (BCE), ainsi que du Fonds monétaire international (FMI), la « troïka » au service de l'aristocratie de l'euro et du capital européen.
Dans notre pays, le régime de la Ve République est au service de l'aristocratie de Jean-Laurent Bonnafé, Christian Dargnat, Bernard Mourad , Jean-Paul Chifflet, Frédéric Oudéa, Philippe Citerne, des PDG d'entreprises et des banquiers milliardaires. Les parlementaires, les fonctionnaires, les juges, le gouvernement de la Ve République est au service des aristocrates des classes dirigeantes. Dehors ces fonctionnaires corrompus, les majordomes du palais diplômés de l' École nationale d'administration (ENA) du CAC 40, Bernard Arnault de Louis Vuitton, Vincent Bolloré de Canal+ et Vivendi ou Xavier Niel de Free. Dehors les fonctionnaires de la Ve République, les oligarques associés à la BCE et à Wall Street ! Nous avons besoin de ces 44 milliards pour les écoles, les hôpitaux, les travaux publics, les salaires, les retraites ! La bourgeoisie, les grands capitalistes, n'ont rien à offrir au peuple, si ce n'est la pauvreté et les inégalités, c'est pourquoi leur régime et l'État capitaliste français doivent être démolis.
La gauche et la bureaucratie syndicale trahissent le peuple
Le « blocus total » que nous allons mener le 10 septembre émerge d'en bas, parmi les organisations sociales, les militants et les combattants, porté par l'auto-organisation la plus authentique du peuple via les réseaux sociaux. Il ne naît pas de l'appel des partis de gauche ou des bureaucrates syndicaux. C'est ainsi que se déroulent les révolutions et les soulèvements du XXIe siècle : autogérés, auto-organisés, en dehors de tout dirigeant traître. Où sont les dirigeants de la soi-disant « gauche » française ? Pourquoi le Nouveau Front populaire n'appelle-t-il pas à cette lutte ? Le Parti socialiste français d' Olivier Fauré et Corinne Narassiguin propose de cogouverner avec Macron sous prétexte de « s'opposer à l'extrême droite » du RN. Ils sont les intendants des banquiers, tout comme Fabien Roussel et le Parti communiste avec son journal L'Humanité , qui collaborent depuis 40 ans avec les gouvernements capitalistes-impérialistes de l'État français, comme le gouvernement Mitterrand.
La grève du 10 septembre n'est pas née des dirigeants écologistes, ni de La France insoumise, ni du Parti communiste français, du Parti socialiste, de Génération, de la Gauche républicaine et socialiste, ni du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Olivier Faure, Marine Tondelier, Fabien Roussel ou Jean-Luc Mélenchon ne cherchent qu'à se présenter aux prochaines élections pour gagner quelques sièges, mentant au peuple en prétendant que leur arrivée au pouvoir permettrait d'instaurer un « meilleur capitalisme » . C'est pourquoi ils n'ont pas été les fers de lance de la déclaration de guerre au plan Macron-Bayrou, pas plus que les bureaucrates syndicaux de la CGT, de FO ou de Solidaires. Ils craignent la chute de la Ve République, qui signifierait la perte de tous leurs privilèges. C'est pourquoi le mouvement du 10 septembre est né en dehors d'eux. Le mouvement du 10 septembre est aussi l'occasion de balayer tous ces dirigeants traîtres de la gauche bourgeoise et de la bureaucratie syndicale, en regroupant les révolutionnaires pour construire une nouvelle direction syndicale et politique basée sur le marxisme.
Pour une solution ouvrière et populaire à la crise de la France capitaliste
La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon appelle à un blocus le 10 septembre. Il parle également de la fin du gouvernement Macron. Que propose-t-il ? La convocation de nouvelles élections. Mélenchon pourrait-il penser que la démocratie bourgeoise peut apporter quelque chose de positif au peuple ? Quelle serait la meilleure perspective que ces prochaines élections pourraient nous offrir ? Une victoire du Nouveau Front populaire ? Un gouvernement Fauré-Roussel-Mélenchon affronterait-il la « troïka » et les classes dirigeantes de la France capitaliste ?
Les prochaines élections proposées par Mélenchon vont-elles faire échouer la tentative de suppression de 3 000 emplois dans le secteur public, de gel des salaires et des retraites ? Mélenchon veut-il nous faire croire qu'un nouveau gouvernement NFP mettrait fin à la France capitaliste ? La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon est un mensonge réformiste. Nous devons construire une organisation révolutionnaire et marxiste pour imposer la seule issue à l'effondrement de la France capitaliste : un gouvernement des travailleurs et du peuple. Seul ce gouvernement d'urgence, mené par les organisations sociales, politiques et syndicales du pays, peut mettre en œuvre les mesures nécessaires pour mettre fin à la pauvreté et aux inégalités de la France capitaliste et de son régime oligarchique de la Ve République.
Le peuple ne croit plus aux anciennes organisations de la gauche française, comme le Parti socialiste ouvrier (PS) et le Parti communiste (PC), piliers de la Ve République. C'est pourquoi ce régime s'effondre et des millions de personnes s'abstiennent aux élections, car elles ne croient plus en ces partis traîtres ni en leurs dirigeants. Le peuple ne croit plus non plus aux anciennes directions syndicales ; elles ont usé de toutes sortes de manœuvres pour empêcher les manifestations du 10 septembre, par crainte de ce mouvement. Certaines d'entre elles manœuvrent en n'appelant pas au 10 septembre, ou en proposant une autre date, comme le 18, sans mentionner le 10, afin de semer la confusion et de diviser le mouvement. La CGT, dans un virage à 180 degrés, appelle désormais au 10 septembre 2025.
Au Le Marx en France, nous soutenons et promouvons plus que jamais la lutte du 10 septembre 2025. Renforçons la mobilisation dès maintenant, faisons avancer le mouvement qui bloquera tout : imposer une solution ouvrière et populaire à la crise de la France capitaliste. Replaçons la France dans l'orbite des grandes luttes que nous menons depuis 2023, et dans la vague révolutionnaire qui balaie le monde avec les mobilisations de masse en Grèce, en Serbie, en Turquie, en Corée du Sud, en Géorgie, la Indonésie, la résistance palestinienne lors de la troisième Intifada et les victoires militaires de l'Armée de libération nationale ukrainienne dans le Donbass. C'est la voie vers la lutte pour le socialisme en Europe et dans le monde.